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le 17 et 18 septembre 2011  la transvolcanique

LES PHOTOS

180 km de vtt en 2 jours: si Xerox et surtout Olivier ne m’avait pas entrainé dans cette aventure, je n’y aurai même pas pensé. Mais voila, Oliv l’a faite l’an dernier, et il nous a convaincu ( Jean marc et moi ) de le suivre sur l’édition 2011 . Qu’il en soit remercié car ce fut un pur week end.

Il commence vendredi soir, quand Oliv vient coucher à la maison afin d’ être prêt  de bonne heure à Blanzat ( banlieue de Clermont Ferrand) le samedi matin. Tout est prévu de longue date, le vtt ( merci Christian), l’équipement pour 2 jours (merci Fifi pour le cuissard), le sac pour l’hôtel le soir au Mont dore, et même le pique nique petit déjeuner à mi chemin pour couper la route. On retrouve Jean Marc, peu avant le départ. Une première rencontre, qui en augure d’autres. ((Augure: dans la religion romaine est un présage à venir, de bonnes ou moins bonnes nouvelles dans le futur. C’est un message envoyé par les dieux qui doit être élucidé afin de déterminer une conduite à tenir pour satisfaire la volonté des dieux ))  c’est la première fois que je mets des explications de texte, mais c’est aussi la première fois que quelqu’un comme Olivier va lire ce blog: je m’excuse auprès de mes fidèles lecteurs pour la lourdeur que cela implique .

Après avoir récupéré les dossards auprès d’une organisation parfaite, on prend le départ, avec quelques minutes de retard sur le départ officiel. Pas de panique, on n’est pas là pour faire un chrono mais pour finir. En ce qui me concerne, je me suis pas mal entrainé, (merci la bande de Nohant) et je pense finir la première journée à peu près en un seul morceau, mais j’ai de gros doute pour le deuxième jour. Donc le but du jeu est de mouliner et de gérer pour aller au bout. Oliv est un peu comme moi, mais Jean marc, en temps que sportif de l’extrême, est capable de faire deux fois le parcours. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait, en zigzaguant tout le long du parcours ou en montant deux fois les montées qu’on a du mal à faire une fois. Les 90 km ont été coupés par deux ravitos le matin, le déjeuner au 50 eme et un ravito l’après midi. Il fait doux le samedi matin, et on part en maillot. Au fur et à mesure de la montée, le froid et l’humidité gagnent du terrain et on finit dans les nuages au Mont dore. Globalement, on n’a pas profité du paysage, le premier jour. Une bière, la douche et un bon repas sont les bienvenus. Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes en pleine forme  pour repartir. Il fait frais le matin, mais la pluie, qui est tombée une partie de la nuit, a cessée.

On repart, et on rattaque cette journée « descente » par la plus grosse montée du week end. La pluie a rendu impossible la montée en vtt de certaines parties. Ca permet de s’économiser un peu, car le reste de la journée est loin de ressembler à une descente tranquille. Chaque fois qu’on s’éclate sur une descente, il y a une montée qui nous calme. Au déjeuner, et au dernier ravito, on nous promet les 15 dernier kilos en descente: chaque montée qui surgit est de plus en plus dur à avaler. Enfin, l’arrivée se profile dans la vallée ensoleillée, et on a enfin une belle récompense, avec un single track d’enfer, ou on s’éclate ( au sens figuré ) avec Olivier. J’ai une petite pensée pour Jean marc derrière moi: pourvu qu’il ne s’éclate pas ( au sens propre). Mais non, tout le monde maitrise, ce qui n’est pas si évident avec la fatique,  et cette montée d’adrénaline, nous fait finir à fond dans les rues de Blanzat, dans un sprint digne de Cavendish. Cavendish, c’est moi bien sur, j’ai enterré mes deux compères, nickel. Pauvre Olivier, il ne savait à quel grand champion il s’attaquait: petit scarabée, retourne t’entrainer…

Une bière et une douche plus tard, on savoure notre week end, et malgré notre grande fatigue, on se verrait bien remettre ça l’année prochaine. Peut être avec toute la bande de VTTNOHANT…