Archive pour avril, 2010

TRAIL AVORD 2010 22KM

Posted in TRAIL on 26 avril 2010 by rvperriot

LE 25 AVRIL2010***09H30***AVORD***22KM***1H47’13

C’est donc la dernière répétition avant « les gendarmes et les voleurs » dans un mois. Le cérémonial est toujours le même: Spordej, trois heures avant la course, je m’habille sans oublier la crème anti frottements sur les pieds et une dernière vérification des affaires préparées la veille ( bulletin d’inscription, certificat médical, un chèque et des épingles pour le dossard).

Je pars seul et je retrouve à l’inscription, Catherine et Fred un copain avec qui j’ai joué à l’ASPTT. On est du même niveau et on décide de partir ensemble. Le temps est chaud et Fred part avec son camelbak, mais deux ravito sont prévus, je préfère partir en marcel. Le départ est décalé d’un kilomètre et le trail fera donc que 22 km. Le starter est commun avec le 13 et le rythme est rapide. On laisse filer mais malgré tout, on boucle les quatre premier kilo en un peu plus de 18 minutes, il faut calmer le jeu. Fred a les jambes lourdes, ce qui est plutôt ma marque de fabrique dans les débuts de courses, mais aujourd’hui tout va bien. On se cale maintenant à 5 min au kilo, et on arrive au premier ravito et on crée un petit groupe de 5 ou 6 jusqu’au deuxième ravito. On traine un peu, et on repart avec un peu de retard, sur le petit groupe. Une grande montée nous attend, inutile de forcer pour revenir. On maintient l’écart, mais Fred craque dans la montée  » fais chier, j’arrête! » Il pensait dès le départ qu’il marcherait pendant la course et il le fera à deux reprises pour finir 5 min derrière moi. Il ya deux binomes maintenant devant moi, je reviens assez facilement la première doublette de l’ASAB. Elle s’écarte en me voyant, et me laisse filer: moi qui pensait m’abriter un peu, c’est raté. Le deuxième duo d’Aubigny est loin, et ils maintiennent un bon rythme. L’écart est stable, les kilomètres défilent et je ne pense pas les revoir. Malgré la chaleur, je me sens bien, et j’ai l’impression que je reviens un peu dans les montées. C’est finalement grâce au dernier ravito que je les rejoins. Ils repartent au moment où j’arrive. Je vide un gobelet et je me cale derrière eux tout le long d’un grand faux plat montant: c’est dur. Au coin du champ, on retrouve un petit bout de bitume, pour redescendre vers l’arrivée. Je prends un grand coup de chaud, mais en bon descendeur, je passe devant. Re-virage à l’équerre, et cette petite côte ressemble à un mur. Je serre les dents, il doit rester deux ou trois kilos: rapidement, je sens derrière moi que mes compagnons lâchent  prise et ça me motive pour en remettre une couche. D’autant que je vois, au loin, un coureur en perdition. Je vais le reprendre quand je me fais doubler par deux fous furieux qui se tirent la bourre, impossible de s’accrocher. Ils n’ont pas du faire 20 km!  Je double mon gars et je finis à l’arrache sans me faire reprendre. Le ravito d’arrivée est bienvenu et permet d’échanger nos différentes courses dans une ambiance sympa. Allez, salut les gars, je suis attendu à l’apéro chez Fredo: un rosé pamplemousse, svp.

 Le bilan est positif, car même si le chrono n’est pas affolant, j’ai bien « grimpé » les faux plats, ce  qui est de bon augure avant d’attaquer la montagne des « gendarmes ». Et bon anniversaire, RV!