MARATHON DE BARCELONE 2012

 

LES PHOTOS

st germain le 5 avril

on apparait dans les photos officielles du marathon.

Barcelona, le 25 mars 2012.

C’est le grand jour, et malgré le changement d’heure, tout le monde est en action rapidement. Petit dejeuner, habillement, chacun a son rituel pour un marathon.Arrivée sur la ligne, nous déposons notre petit sac à la consigne, et on se place en haut des marches pour surplomber le départ. « Barcelona »  de Queen  à fond dans la sono et laché de petits papiers, le long ruban des 19000 coureurs commence à se dérouler. Il est temps pour nous de se mettre à la suite et de franchir la ligne de départ, 17 minutes après le coup de canon, dans une ambiance de boite de nuit: quelques pas de danse pour masquer le stress.

Cette fois, c’est parti pour  Stef, Fofo,Pascal, Alphonse et moi. Stef, Cacal et moi avons décidé de partir sur un rythme de 9.5 km/h avec des poses marche tous les ravitos . Dés le 15eme kilo, Fofo a des fourmis dans les jambes, et part devant.  Plus surprenant, Alphonse se sent des ailes et lui emboite le pas. Notre trio reste groupé et sur le même rythme. Au 20eme, on croise le semi, pile au moment où Franck franchit le contrôle. Un petit coucou, il a l’air bien dans son tempo, mais c’est toujours sur la deuxième partie que ça se complique. Fofo et Alphonse sont intercalés, et on ne les verra pas là. Ce n’est que partie remise pour Al, qu’on rattrape  au 24eme. Il s’accroche un kilo, mais on le perd en ressortant du ravito. Il n’est pas le seul à être dans le dur. On attaque la diagonale, qui est en léger plat montant jusqu’à la tour Agbar, avec le retour sur l’autre côté. C’est dur, et le mur du 30eme est en avance au rendez vous. Stef et Cacal pioche un peu et je les sens un peu faiblir. Comme tout au long du parcours, je les encourage, je minimise les difficultés et je positive au maximum. Moi aussi, je commence à peiner, mais pas question de le montrer. Presque en haut, on croise Fofo, qui attaque le retour de la diagonale, avec une pêche d’enfer après 30 bornes dans les jambes . Elle ne montre pas de signe de fatigue, et elle vole vers l’arrivée: ça donne la pêche. On arrive ensuite en haut de la diagonale, et basculer vers la descente avec le bip du 30 eme redonne le moral. Le milieu de la diagonale symbolise pour moi la fin de notre première partie de course, et on attaque la descente  vers l’arrivée. Il ne reste « que » 12km195, mais ils seront plus dur que les 30 premiers. Au retour, on croise Alphonse, qui trottine, et qui  n’est pas si loin de nous. Les foulées sont lourdes, et les blessures dans la préparation, associés à la fatigue commencent à devenir difficile à gérer: surtout pour Cacal qui baisse de rythme autour du 35eme. Pose toilette pour Stef, ce qui permet à Cacal de recoller, et prendre quelques mètres d’avance. On le rejoint autour du 37 eme, et c’est le moment qu’il choisit pour faire le coup de la crampe, juste devant la croix rouge. C’est bien un signe de fatigue et de manque de lucidité de penser qu’Adriana va surgir pour lui tirer. Et non, ce sera Miguel, et pi c’est tout! Déçu, il repartira en courant jusqu’à l’arrivée. Stef pioche aussi, et ne veut plus s’arrêter: « si je m’arrête, je ne repars plus! » ok, je vais assurer le ravito, en plein vol. Je l’encourage, et lui conseille de ne plus changer de rythme, sous peine de crampes. L’arrivée se juge, sur la ligne de départ, avec un dernier virage à 195m. Autant dire, qu’au virage, ce sera gagné: mais avant il y a un faux plat montant, tout droit, sur deux bons kilomètres, a avalé. Mais Stef est concentré, et rien ne l’arrête. On double un grand nombre de coureurs  » à pied », et parmi eux, on retrouve Franck, qui a retrouvé ses problèmes de crampes. Je prends le temps de marcher avec lui, de l’encourager et lui donner rendez vous sur la ligne pour une petite bière. Je sais que ça va le motiver pour finir en trotinant. Stef continue tout droit, toujours sans arrêter. Je la rejoins, et la grande ligne droite se termine. Je lui montre le monument, au loin, qui nous indique le dernier virage. Je la regarde, et je sais que c’est gagné. Je savoure la victoire, et j’imagine une arrivée main dans la main. Mais une concurrente nous double, à 100m de la ligne, en passant entre nous deux. Stef est piqué au vif: qui c’est, celle-là? elle rigole: pas question qu’elle passe. Stef sprinte, et la grille sur la ligne. Je suis obligé de ralentir, et réaccélérer par la gauche pour finir avec. Ca y est, c’est fini! Stef me tombe dans les bras, et nous ressentons beaucoup d’émotions (photo). Le grand moment du week end. Une petite photo sur la ligne, la médaille, la puce, un ravito léger et on se dirige vers le point de rassemblement. Personne, on décide de récupérer nos affaires au vestiaire, et au retour, on tombe sur Cacal, frais comme un gardon, qui est déjà là. Il est reparti, juste après sa crampe, et a fini très fort dans les deux dernier kilos, comme Franck qui s’est intercalé entre nous. Il n’y a pas foule au massage, alors, on se laisse tenter.  C’était très agréable, et ce sera à refaire, même si ça me coûte ma première bière. En effet, on arrive au rendez vous, et je vois, au loin, Cacal, prêt à commander. Je cours le rejoindre, pour entendre le serveur dire qu’il n’a plus de bière. Damned, nous sommes joués! Ce n’est pas grave, la petite troupe se retrouve, et, chacun est satisfait d’avoir terminé. On rentre ensuite au village, et Alphonse nous emmène au bord d’un lac, pour, enfin déguster la bière de la victoire.

 

 

Barcelona, le 24 mars 2012.

 

Nous sommes tous volontaires le samedi matin pour nous lever à l’aube, et faire les 90 kilomètres qui nous séparent de Barcelone, pour participer au breakfast run. C’est le petit footing traditionnel d’une veille de marathon. L’occasion de découvrir les quatre derniers kilomètres du marathon olympique de 1992. On retrouve Franck et Cyril au départ, près de la fontaine Magica. Ce sera mon troisième marathon en commun avec Franck et Alphonse, après New York et Paris. On découvre un parcours très dur, qui ressemble plus aux pentes d’un trail, qu’à un marathon. Mais nous sommes récompensés de nos efforts, avec l’arrivée dans le magnifique stade olympique des jeux 92. Une fois en haut, on se transforme en touristes et on prend le téléphérique  pour monter au sommet de la colline Montjuic qui domine toute la ville.

 

On redescend ensuite au village marathon, pour récupérer les dossards, tee-shirts et sacs. Je sens l’ambiance de la course et ça me rappelle mon premier dossard, récupéré avec Christian à New York. On  visite les stands du village, et on est déçu de ne pas trouver les produits que portent les gens de l’organisation. Nous allons ensuite à  la pasta party , pour notre ration quotidienne de nouilles. Le reste de l’après midi est consacré à une petite visite de la ville. En premier, le Camp Nou et sa boutique officielle, la Sagrada Familia, en cours de construction, grâce à la recette des visiteurs, et la reconnaissance, en voiture, d’une partie du parcours du marathon. J’ai en tête, depuis des semaines, le plan du parcours, et le fait de suivre la ligne bleue me permet de rentrer dans la course, et confirmer les points durs du tracé. Pépère et Mémère vont souffrir demain.  On rentre de bonne heure et on partage la pasta party dans la maison d’en face, avec trois toulousains qui participent eux aussi au marathon. Allez! maintenant au lit, après cette bonne soirée à rigoler, place aux choses sérieuses demain, pour le baptème du feu pour Stef et Cacal.

Barcelona, le 23 mars 2012.

 

Nous avons emmené Etienne au collège pour sa visite à Paris et Victoria devant l’entrée de l’école où elle nous quitte le cœur gros. On récupère Cacal et Fofo avant de rejoindre Alphonse et Philippe à St Amand Montrond. Les présentations faites, on rejoint la maison d’ Alphonse à Caldes de Maravella, après une pose déjeuner sous le pont de Millau. Le voyage s’est bien passé mais c’est toujours fatiguant de rester « coincé » en voiture aussi longtemps : n’est ce pas Cacal ?

 

En fin d’après midi on fait un tour à la mer, dans une première boutique officielle du Barça, et on rentre diner dans un bar du village.

Pland’Entrainement marathon Barcelone

PLAN DE LA COURSE

St Germain du puy le 20 mars 2012

la boite mail chauffe entre nous, les préparatifs se poursuivent. Pascal, Stef et moi avons fait le dernier entrainement aujourd’hui et Stef a été chez l’osthéo ce soir avec un bon résultat: il l’a débloqué de partout. La météo s’annonce bonne et tout est réuni pour faire un marathon sympa. Tous les indicateurs sont au vert et je suis optimiste pour l’issue de ce marathon pour toute la bande. Le parallèle peut être fait avec la course que mène le coach et je ne doute pas que l’issue sera aussi heureuse: ce marathon t’est dédié et nous donnera la force de finir.

St Germain du puy le 14 mars 2012

Il reste dix jours et on rentre dans le vif du sujet: le marathon se matérialise sous la forme de notre n° de dossard; 17233(Fofo),16404(Cacal),15876(Alphonse),14878(Franck),16228(Stef) et 16226(moi). Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le scanner de Stef n’a révélé aucun problème et on a pu trotiner 30′ sans soucis ce soir, même si elle a toujours une petite gêne. Cacal a repris aussi et malgré une légère fatigue, n’a plus de douleurs ( pas comme Max) , et Fofo était à l’entrainement pour son anniversaire. Le beau temps est revenu et les prévisions à dix jours sont favorables, le marathon s’annonce bien même si le manque de kilomètres risque de se faire sentir sur la fin.

St Germain du puy le 25  février 2012

On est à un mois du marathon, et les troupes ont du mal à suivre. Stef a toujours mal aux cervicales et Cacal, qui a repris trop tôt, est à nouveau au repos jusqu’au 5 mars. Aujourd’hui, c’était le test semi-marathon. Stef, Fofo et moi décidons de le faire à St germain-moulins-savigny-nohant-moulins-st germain pour ne pas être en retard pour la tête de veau.Grâce au gps de Cacal, on se cale à 10km/h pour réussir l’objectif de 2H06.  C’est un objectif ambitieux pour Stef qui a réussi un bon 2H09 pour son premier semi, il y a un an. Mais je n’ai aucun doute sur sa réalisation, car elle est motivée à l’entrainement depuis le début de cette prépa et malgré une semaine d’arrêt. On va un peu vite les vingt premières minutes, puis un peu en dessous pendant quarante minutes contre le vent jusqu’à Nohant. Je gère bien avec le gps, et je sais qu’on va repartir sur la route des vins, avec le vent dans le dos.  L’arrivée est un peu plus dur avec la côte de la gare, mais Stef  et Fofo finissent fort à 13km/h en montée. Le rythme a été bon et le résultat excellent: 2H04’40.

De bonne augure pour la suite: comme au poker, les filles ont annoncées un beau jeu, et Cacal continue à bluffer et ne dévoile rien.

LEFICHIER GPS

De leur côté, Franck poursuit son entrainement, et Alphonse retrottine après des problèmes de dos.

St Germain du puy le 1er février 2012

5eme semaine d’un plan qui en comporte 12.

La charge commence à se faire sentir.

Cacal est toujours au repos, Stef fatigue un peu mais résiste bien et Fofo se raccroche à notre plan.

Il faut s’entrainer par tous les temps et hier c’était sous la neige.

St Germain du puy le 24 janvier 2012

Coup dur aujourd’hui pour Cacal, dans notre prépa marathon, à deux mois de l’objectif. Il a ressenti une douleur vive au talon d’achille ce matin. J’ai toujours la blessure en tête quand je cours, mais là, les voyants étaient au vert, et notre trio progressait bien. Tout ça n’est peut être pas très grave, sans blessure, un marathon aurait été trop facile pour lui. Il a signé, c’est pour en chier! Un peu de repos et on verra. Pour ma part, la séance s’est bien passé, et je commence à retrouver des sensations. Ci-joint une auto-photo de la séance du jour, sous un crachin anglais à H.Luquet. Après un mois de programme marathon, il ne faut pas tomber dans le surentrainement et garder le cap.

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St Germain du puy le 8 janvier 2012

Le chemin est encore long, mais nous sommes partis pour Barcelone aujourd’hui: au programme, 16 km en 1h45 en compagnie de Cacal  . Allez, tous à l’entrainement!